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L'évolution du titre comtal à Barcelone. [Développement de L'institution (suite et fin)]

[article]

Développement de L'institution (suite et fin)

Année 1974 17-67 pp. 235-245
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Federico UDINA MARTORELL

L'évolution du titre comtal à Barcelone*

Développement de l'institution (suite et an)

Le comté carolingien, à la lumière du capitulaire de Quierzy

— Si nous nous conformions à des lieux communs, quelque peu inexacts d'ailleurs, nous pourrions dire que l'institution que nous étudions subit, en vertu du capitulaire de Quierzy (877), un changement très important. On sait que, cette année-là, Charles le Chauve, désireux de résoudre, à la veille de son départ pour l'Italie, une série de questions relatives à la Couronne et au gouvernement, réunit une assemblée générale en ce lieu. La conséquence de cette assemblée fut la publication du capitulaire, qui se référait à la façon dont on devrait réaliser la succession du roi, s'il mourait en Italie. On a exagéré la portée de ce document; en réalité, il ne constitue pas le point de départ d'une nouvelle évolution, mais la confirmation et la réglementation d'une série d'orientations et de décisions qui étaient déjà en vigueur. Il y a plus — et telle est la valeur qu'il convient de lui donner : — le capitulaire de Quierzy n'est pas, comme on l'a dit, l'acte qui a établi la féodalité; mais, au contraire, face à la généralisation des nouvelles orientations que l'on remarquait depuis le début du siècle, il est un essai pour réserver expressément la liberté d'initiative du souverain, lequel ne désire abdiquer aucune de ses prérogatives royales. Voyons ce que dit le capitulaire au sujet du comte :

Si cornes obierit (cuius filius nobiscum sit), filius noster, cum ceteris fidelibus nostris, ordinet de his, qui illi plus familiares et propinquiores fuerint, qui cum ministerialibus ipsius comitatus et episcopo ispum comitatum prevideat, usque dum nobis renuntietur. Si autem filium parvulum habuerit, isdem cum ministerialibus ipsius comitatus et episcopo in cuius parochia consistit, eundem comitatum praevideat, donec ad nostram notitiam perveniat. Si vero filium non habuerit, filius noster cum ceteris fidelibus nostris ordinet, qui cum ministerialibus ipsius comitatus et episcopo ipsum comitatum praevideat donec iussio nostra inde fiât. Et pro hoc nullus irascatur, si eundem comitatum alteri cui nobis placuerit, dederimus quam illi, qui eum hactenus praevidit. Similiter et de vassallis nostris faciendum est. Et volumus atque expresse iubemus, ut tam episcopi, quam abbates et comités, seu etiam ceteri fidèles nostri hominibus suis similiter conservare studeant ; et tam de episcopa- tibus, quam et de abbatiis vicinus episcopus et cornes praevideant, ne aliquis res ecclesiasticas vel facultates diripiat, et nullus ad eorum eleemosynam faciendam impediat. Quod si prae- sumpserit, et secundum leges humanas hoc componat, et secundum leges ecclesiasticas inde ecclesiae quam laesit satisfaciat, et nostram harmiscaram secundum modum culpae et ut nobis placuerit sustineat1.

Le capitulaire consacre, certes, le droit d'hérédité, mais, à côté, sont constatées et sauvegardées les prérogatives du roi, puisqu'il est dit bien clairement que filius noster [son fils Louis] décide et pourvoie aux affaires d'un comté vacant jusqu'à ce que lui — Charles le Chauve — revienne, et

nullus irascatur si eundem comitatum alteri cui nobis placuerit dederimus quam illi qui eum hactenus praevidit.

*V. la première partie de cette étude dans le t. XIV, 1971, p. 149-157, de la présente revue.

1. M. G. H. (Monumenta Germaniae HistoricaJ... Legum sectio II. Capitularia regum Franconim, II, Hanovre, 1S97, p. 358.

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