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Les cantigas de amigo de Martin Codax

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Ismael FERNANDEZ DE LA CUESTA

Les cantigas de amigo de Martin Codax

De l'important corpus de canligas en langue gallégo-portugaise que nous connaissons actuellement (quelque 1 700 poèmes), six seulement nous sont parvenus avec leur musique ; comme on le sait, il s'agit des Cantigas de amigo de Martin Codax. Pas une seule cantiga d'escarnio, d'amor ou de maldizer ne possède de musique dans les manuscrits qui nous les transmettent.

Les Cantigas de amigo de Martin Codax apparurent inopinément au début de ce siècle dans la reliure d'un De officiis de Cicéron. La présentation de ces cantigas sur un parchemin écrit sur une seule page en quatre colonnes a pour certains confirmé la thèse de Grober, selon laquelle les poèmes des troubadours étaient envoyés par ceux-ci à leurs destinataires sur des feuilles volantes ( Liederblàiter ) .

Quelles que soient l'origine et la fonction de ce feuillet, la valeur de témoignage qu'il possède sur ce côté si obscur de la musicologie médiévale qu'est la chanson profane dans le monde hispanique, est extraordinaire : il peut nous servir en effet de point de jonction entre la chanson troubadouresque et la chanson judéo-arabe pratiquée en Espagne.

Le feuillet ou rouleau de Martin Codax a été fort étudié, sous de nombreux points de vue, spécialement littéraires. Depuis l'étude d'il. Angles1, l'aspect musicologique n'a pratiquement pas été abordé en profondeur. Cependant, il reste assez de problèmes à résoudre, non seulement sur le terrain de l'analyse et de l'interprétation, mais encore sur le plan purement textuel.

Pendant de nombreuses années, on tint pour disparu en Espagne le manuscrit de Martin Codax. En réalité, le document était bien conservé dans la bibliothèque de R. Mitjana, à qui l'avait vendu son inventeur et premier possesseur, Pedro Vindel. La bibliothèque Mitjana fut vendue par ses héritiers et le rouleau des canligas de amigo, après diverses vicissitudes, fut acheté par la Pierpont Morgan Library de New York en 1977.

En conséquence de quoi nombre de chercheurs publièrent leurs études en se fondant non pas sur l'analyse de l'original mais sur les données fournies par le fac-similé publié dans une notice que Vindel avait distribuée parmi quelques bibliophiles et amis, ne réservant qu'une dizaine d'exemplaires pour la vente au public2. Or cette brochure reproduit l'original avec

1. H. Angles, La mûsica de las Canligas de sanla Maria del rey Alfonso X el Sabio, II 1/2, Barcelone, 1956, p. 447 et ss, 589-591, et partie musicale, p. 53-55.

2. P. Vindel, Las sietes canciones de Amor, Madrid, 1915.

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