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Traversées alpines, ville et territoire : le paradoxe de la vitesse

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Année 2002 90-3 pp. 25-36

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Traversées alpines, ville et territoire le paradoxe de la vitesse

Gian Paolo Torricelli Dipartimento del Territorio, Sezione délia Pianificazione e urbanistica CH- 6501 Bellinzona (Suisse) gianpaolo.torricelli@ti.ch

En guise d'introduction : une traversée non durable

«Assez! Basta! Nous ne pouvons plus accepter les camions: notre santé et celle de nos enfants est en danger... Ce trafic ne nous laisse que bruit et pollution...»1. Dans les vallées des Alpes, au début du XXIe siècle, résonnent l'inquiétude et le désarroi. De la Maurienne à Chamonix, du Tessin aux montagnes des Grisons, jusqu'au Tyrol aux abords du col du Brenner, les populations en ont assez du trafic de transit. Des mouvements se créent, les écologistes s'allient aux paysans et aux édiles locaux, pour dire « non » à la croissance du trafic des poids lourds sur les autoroutes alpines. Il y a de quoi, car en vingt ans dans ce secteur des Alpes — entre le Fréjus et le Brenner — le volume global du trafic routier de marchandises a été multiplié par cinq. Selon les estimations les plus récentes2, 61.3 millions de tonnes de marchandises ont été transportées en 2000 par les autoroutes transalpines de ce secteur alpin : un volume de 4'6l0'000 poids lourds qui pour l'essentiel a passé par le Fréjus (1,5 millions), par le Gothard (1,2 millions) ou par le Brenner (1,6 millions).

Comment en est-on arrivé là ?

L'histoire de la circulation transalpine avait pourtant bien commencé. A la sortie du Moyen-Âge, entre le XIIIe et le XVIe siècles, les Alpes occidentales avaient connu des époques de croissance et de renaissance culturelle et urbaine, grâce à l'essor des échanges entre le Nord et le Sud de l'Europe. De part et d'autre des versants, les populations locales entretenaient des chemins de col, souvent bâtis sur les ruines d'anciennes voies romaines : les caravanes amenaient biens, bras et richesses. Certes il ne s'agissait que de petites quantités, mais ces chemins permettaient d'exporter les produits de l'élevage et de l'artisanat, de les échanger sur les foires des villes situées en bordure de l'espace montagnard. Plus tard, avec le chemin de fer (dès la moitié du XIXe siècle), les traversées alpines amenèrent aussi de nouvelles opportunités d'emploi et de formation, un nouveau

1. Paroles prononcées durant la manifestation des maires du district de Leventina (Tessin, Suisse), à l'occasion de la réouverture du tunnel du Saint-Gothard (22 décembre 2001). 2. Voir ici les informations du GVF - SET (Service d'Études sur les Transports delà Confédération) : Alp-lnfo 2000, Trafic Marchandises à travers les Alpes.

REVUE DE GÉOGRAPHIE ALPINE 2002 №3

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